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Évolution des panneaux de signalisation à travers l’histoire

Avec plus de 600 modèles de panneaux existant à l’heure actuelle, on peut s’y perdre ! Pas moins de 25 millions de panneaux bordent plus d’un million de kilomètres de routes françaises.

De nombreux panneaux ont vu le jour avec l’apparition de la voiture en 1900. Cependant, les prémices des panneaux de signalisation remontent à plus loin.

Faisant partie de quotidien de multiples automobilistes, mettons-les cette fois en lumière !

Avec une teinte historique dans cet article, retrouvez avec Caupamat l’évolution des panneaux au fil des siècles.

Les origines des panneaux

Les ancêtres des panneaux sont nés avec la création des routes. Nous partageons avec vous les premiers symboles de la signalétique !

Les bornes milliaires

Les panneaux de signalisation prennent racine sous l’Empire romain avec l’implantation de bornes de pierres montées en colonne. Leur but premier était militaire, elles aidaient les légions à se déplacer le long des premières voies romaines. Ces bornes indiquaient alors les distances et les directions aux voyageurs, mais aussi les travaux en cours pour sauvegarder la réputation de l’empereur.

Oui, tous les chemins mènent à Rome !

Les bornes royales

Il faut attendre ensuite 1745 pour qu’un nouvel élément de signalisation voie le jour. Sous le règne de Louis XV, des bornes en pierre gravées de fleurs de lys sont alors édifiées tous les deux kilomètres le long des routes royales.

Le « Fingerpost »

Avant cela, en 1669, les Anglais créèrent le premier poteau directionnel au sud-ouest du royaume de la Grande-Bretagne. Appelé « fingerpost », il s’est développé et retrouvé aux principaux carrefours. Il a été réglementé en 1697. L’Allemagne suivit la démarche en 1704 comme de nombreux pays, dont la France. Ils sont même parfois implantés d’une façon si chaotique que l’administration française décide d’uniformiser dès 1835 leurs dimensions.

Le Fingerpost est ainsi, le premier symbole de signalisation verticale démocratisé à l’international.

Des premiers panneaux…

Avec l’avènement de l’automobile, les premiers panneaux sont évidemment créés.

Une implantation anarchique

C’est au début du XXe siècle que les panneaux de prescription sont établis aux abords des routes françaises. Aujourd’hui panneaux de type B, ils comptaient principalement les indications « Ralentir » ou « Allure modérée ». Cependant, la vitesse ne pouvait rester l’unique point d’attention des écriteaux.

D’autant plus qu’à l’époque, chaque pays instaurait son propre mode de signalétique.

En 1909, lors d’une conférence diplomatique à Genève, les dés sont jetés ! Dès lors :

  • On distingue les panneaux d’obstacles de forme ronde, des panneaux de direction rectangulaires.
  • Quatre panneaux sont alors définis :
    • Le croisement de routes symbolisé par un ‘X’,
    • La succession de virages serrés avec un ‘Z’,
    • Le dos d’âne,
    • Le passage à niveau avec barrière.

La publicité

Les panneaux qui jalonnaient les entrées et sorties d’agglomérations étaient souvent du ressort d’initiatives privées. En conséquence, ils portaient à l’époque le nom de marques donatrices comme Michelin, Dunlop ou Citroën qui profitaient alors d’un joli coup de pub.

Les dates clefs de l’harmonisation

  • Tout bascule en 1926 lors d’une réunion à Paris où le Comité permanent à la circulation routière décide d’instaurer des règles afin d’uniformiser les panneaux de signalisation au niveau de l’Europe. Les panneaux de danger sont alors représentés par un triangle et 2 ans plus tard, le sens interdit et sens unique voient le jour. 
  • En 1931, une convention internationale est finalement signée sur l’unification de la signalisation routière avec alors 4 types de panneaux : danger, prudence, prescription et indication.
  • En 1949, le protocole de Genève arrive à une nouvelle normalisation de la signalisation routière :
  • Enfin, en 1971, un accord européen est ratifié concernant la signalisation routière. C’est alors l’avènement de :
    • La signalisation verticale (panneaux, bornes et feux), différenciée de la signalisation horizontale (marques routières et plots),
    • La signalisation permanente distinguée de celle dite temporaire et variable,
    • L’indication autoroutière, piétonne et cycliste.

… À nos panneaux actuels

En 1972, 18 000 personnes sont décédées lors d’un accident de voiture. Ainsi, le port de la ceinture et l’instauration de limitations de vitesse ont été rapidement adoptés.

N’oublions pas la création du célèbre permis à points en 1989.

Cette sensibilisation et une certaine vigilance mise en place au cœur de notre signalisation sur nos voies de circulation étaient indispensables. En effet, nous pouvons nous féliciter d’une importante diminution de la mortalité sur la route avec 2 944 décès en 2021, soit une baisse considérable de 611% !

Il faut noter qu’à ce jour la catégorie de panneaux d’intersection et de priorité AB constitue aussi notre quotidien sur la chaussée.

Caupamat est un agent expert de la sécurisation routière depuis plus de 40 ans. Vous pouvez nous contacter pour tout conseil ou directement pour louer ou acheter votre équipement de signalisation.

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